La superstition est bien présente en France, avec près de 300 000 recherches Google mensuelles en lien avec ces croyances populaires. Que l'on consulte les astres pour prédire l'avenir ou que l'on évite soigneusement les mauvais présages, les Français, selon leur département, semblent conserver un lien profond avec ces mystères invisibles.
Une nouvelle étude menée par Top10desCasinos.com a révélé les départements qui comptent le plus grand nombre de recherches liées à la superstition, tant pour les bons présages que pour les mauvais. Voici le top 10 des départements les plus superstitieux de France :
Classement des départements les plus superstitieux
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1. La Haute-Corse
La Haute-Corse domine le classement des départements les plus superstitieux avec un score impressionnant de 9,90/10. Ses habitants effectuent un nombre colossal de recherches sur les superstitions : 5 299 recherches mensuelles sur les bons présages et 3 975 sur les mauvais pour 100 000 habitants. En comparaison, la Lozère, deuxième du classement, n'enregistre "que" 913 recherches mensuelles sur les bons présages, soit près de 6 fois moins ! En Corse, le "mauvais œil", ou "ochju", est une superstition profondément ancrée dans la culture locale. Cette croyance, qui suppose que certains regards peuvent nuire à la chance ou à la santé, continue d'occuper une place importante dans la vie quotidienne des Corses. Elle suscite environ 50 recherches mensuelles, témoignant de l'intérêt persistant pour cette tradition ancestrale.
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2. La Lozère
En deuxième position avec un score de 9,79/10, la Lozère est également un département où la superstition occupe une place importante. Ses 913 recherches mensuelles sur les superstitions positives sont 50% plus importantes que dans les Alpes-de-Haute-Provence, et ses 848 recherches sur les négatives montrent un écart important avec la Haute-Corse. Comparé à la Creuse, troisième du classement avec 746 recherches sur les bons présages, la Lozère enregistre près de 22% de recherches supplémentaires, ce qui confirme l'attachement des habitants à leurs croyances. En Lozère, la légende de la Bête du Gévaudan, créature mystérieuse, qui terrorisa la région au XVIIIe siècle avec ses attaques brutales, continue de fasciner les habitants et les passionnés d'histoire. Cette dernière génère plus de 500 recherches mensuelles, reflétant l'intérêt persistant pour ce phénomène historique emblématique.
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3. La Creuse
Avec un score de 9,69/10, la Creuse, peu peuplée, voit ses habitants effectuer 746 recherches sur les bons présages par mois. C'est presque deux fois plus que dans la Haute-Savoie, où l'influence des superstitions semble plus ténue. Les Creusois effectuent un peu moins de recherches sur les superstitions négatives, avec 702 par mois environ. En Creuse, et dans le reste de la France, la superstition selon laquelle marcher dans du caca avec le pied gauche est un signe de bonne fortune, tandis que le pied droit est associé à la malchance. Le pied gauche, souvent considéré comme un symbole de protection et de chance dans diverses cultures, contraste avec le pied droit, parfois associé à des présages négatifs. Avec 100 recherches mensuelles, cette croyance montre l'influence persistante des traditions locales sur la chance et la malchance.
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4. Les Hautes-Alpes
Avec un score de 9,48/10, les Hautes-Alpes se classent parmi les départements les plus superstitieux de France. Dans cette région montagneuse, connue pour sa nature sauvage et préservée, les habitants effectuent en moyenne 706 recherches positives sur les superstitions et 565 recherches négatives, soit 5,5% de moins que la Creuse, pour 100 000 habitants, par mois. Dans les Hautes-Alpes, les chats noirs sont associés à la malchance et suscitent environ 50 recherches mensuelles. D'autres superstitions locales incluent la méfiance envers les oiseaux dans la maison et marcher sous une échelle, considérés comme des signes de malchance.
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5. Le Cantal
Le Cantal, avec un score de 9,35/10, est un autre département où les superstitions restent profondément ancrées. Bien que ce département rural soit relativement peu peuplé, il se distingue par ses 662 recherches sur les bons présages et ses 488 recherches sur les mauvais pour 100 000 habitants, par mois. Cependant, comparé au Territoire de Belfort, sixième au classement, le Cantal affiche environ 9% de recherches supplémentaires. Au Cantal, la superstition de toucher du bois pour éviter la malchance après avoir fait un vœu est profondément enracinée, générant environ 50 recherches mensuelles. Ce geste, bien établi dans le folklore local, est considéré comme une manière de repousser les mauvais esprits et de protéger les espoirs exprimés.
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6. Le Territoire-de-Belfort
Le Territoire-de-Belfort arrive en sixième position des départements les plus superstitieux avec un score de 9,28/10. Ses habitants effectuent en moyenne 729 positives recherches sur les superstitions et 437 sur les croyances malchanceuses pour 100 000 habitants, par mois. Casser un miroir, perçu comme un présage de sept ans de malheur, est une superstition notable dans le Territoire de Belfort, situé à la frontière franco-suisse, générant environ 100 recherches mensuelles. Cette croyance associe la casse du miroir à des difficultés futures.
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7. Les Alpes-de-Haute-Provence
Les Alpes-de-Haute-Provence se positionnent à la septième place avec un score de 9,14/10. Ce département montagneux, réputé pour sa nature sauvage et ses villages pittoresques, enregistre 654 recherches sur les superstitions porte-bonheur et 416 recherches sur les malchanceuses pour 100 000 habitants, par mois. Dans les Alpes-de-Haute-Provence, le trèfle à quatre feuilles, considéré comme un symbole de chance et de prospérité, génère environ 50 recherches mensuelles. Cette superstition populaire repose sur la croyance que chaque feuille du trèfle représente une qualité précieuse : la foi, l'espoir, l'amour et la chance.
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8. La Corse-du-Sud
Avec un score de 9,07/10, la Corse-du-Sud s'inscrit également parmi les départements les plus superstitieux de France. Les habitants effectuent en moyenne 567 recherches sur les bons présages et 477 sur les mauvais pour 100 000 habitants, par mois. En Haute-Corse, le Catenacciu, une ancienne superstition liée à une croyance dans le mauvais œil et la protection contre les malheurs, engendre environ 500 recherches mensuelles. Le terme "Catenacciu" désigne un rituel traditionnel où un certain type de croix ou d'amulette est utilisé pour repousser les influences néfastes et attirer la chance.
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9. La Haute-Marne
La Haute-Marne arrive en neuvième position avec un score de 9,04/10, ex æquo avec l'Ariège. Ce département de l'est de la France enregistre en moyenne 595 recherches positives et 476 négatives pour 100 000 habitants, par mois. Une dynamique très proche de celle observée en Haute-Corse, mais malgré son attachement aux superstitions, elles y sont moins répandues en Haute-Marne qu'en Lozère ou dans le Cantal. Avec environ 150 recherches mensuelles sur les superstitions en général, la Haute-Marne est également surnommée le "pays des sorciers", en raison de son histoire marquée par des croyances en sorcellerie et des récits de pratiques occultes.
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9. L'Ariège
Ex æquo avec la Haute-Marne, l'Ariège affiche également un score de 9,04/10. Situé dans le sud-ouest de la France, ce département, riche en histoire et en patrimoine naturel, voit ses habitants effectuer en moyenne 610 recherches sur les bons présages et 449 sur les mauvais pour 100 000 habitants, par mois. Entre la légendaire Bête de Naguille dans la vallée d'Orlu, la sorcière maléfique du lac de Bethmale, et les fées bienfaisantes des récits locaux, l'Ariège est profondément marquée par ses croyances et superstitions. Ces mythes, qui nourrissent l'imaginaire collectif, continuent d'attirer l'attention avec environ 150 recherches mensuelles sur les superstitions et croyances en général, témoignant de l'importance de ces traditions dans la culture régionale.
Et les départements les moins superstitieux ?
L'étude menée par Top10desCasinos.com sur les départements les plus superstitieux a également révélé les régions où la superstition a le moins d'influence.
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1. La Moselle
À la toute dernière place de ce classement, avec un score de 1,20/10, on trouve la Moselle. Ce département semble peu influencé par les superstitions, bien qu'un intérêt subsiste pour certaines pratiques, comme en témoignent les 118 recherches sur les bons présages pour 100 000 habitants, par mois. En Moselle, la question « Pourquoi je n'ai jamais de chance ? » est fréquemment recherchée, avec plus de 50 requêtes mensuelles, tandis que le « vendredi 13 » génère environ 500 recherches mensuelles. Ces deux superstitions sont étroitement liées, reflétant une préoccupation commune pour la chance et le destin.
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2. Le Nord
Le Nord, avec un score de 1,41/10, présente également une faible inclination pour la superstition. Ce département fortement peuplé ne compte que 65 recherches sur les bons présages et 50 sur les mauvais présages pour 100 000 habitants, par mois. Dans le Nord, les superstitions liées à passer sous une échelle et renverser du sel restent courantes, avec environ 100 recherches mensuelles. Passer sous une échelle, symbole de rupture de la Sainte Trinité, est vu comme un mauvais présage, tandis que renverser du sel, autrefois précieux, est aussi associé à la malchance. Pour conjurer le sort, on jette une pincée de sel par-dessus son épaule gauche, croyance toujours ancrée dans les habitudes locales.
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3. Paris
La ville de Paris, malgré son impressionnant score en termes de recherches, se situe dans les départements les moins superstitieux, avec un score de 1,48/10. La capitale, avec ses 125 recherches sur les bons présages et ses 67 recherches sur les mauvais présages pour 100 000 habitants, par mois. À Paris, la superstition du mauvais œil est profondément enracinée, tout comme en Corse, avec plus de 5 000 recherches mensuelles.
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4. La Haute-Savoie
Avec un score de 1,58/10, la Haute-Savoie présente également un rapport modéré à la superstition. Bien que cette région montagneuse soit riche en traditions et que le nombre de recherches y soit plus élevé qu'à Paris, les 121 recherches mensuelles de croyances positives et les 150 recherches de croyances négatives pour 100 000 habitants par mois en font l'une des destinations les moins superstitieuses. Bien que la Haute-Savoie soit surtout marquée par des recherches sur le vendredi 13 (environ 500 par mois), les croyances locales demeurent. Le brouillard comme signe de mauvais temps, l'observation des marmottes pour prévoir l'hiver, et les sources d'eau aux pouvoirs protecteurs font partie des traditions ancrées dans la culture montagnarde.
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5. Le Finistère
Avec un score de 1,61/10, le Finistère est le moins superstitieux des départements bretons. Malgré la forte tradition mystique souvent associée à la Bretagne, l'urbanisation et l'influence des jeunes générations ont sans doute joué un rôle dans la réduction de l'importance des superstitions. En plus de ses croyances mystiques, comme les légendes de la forêt de Brocéliande, les dolmens chargés de pouvoir et les phénomènes surnaturels, le Finistère se distingue par un intérêt marqué pour les mauvais présages. En effet, le département enregistre environ 150 recherches mensuelles pour les mauvais présages par 100 000 habitants, contre 123 recherches pour les bons présages.
Superstitions : une obsession pour le négatif ?
Un point intéressant ressort de l'étude : les superstitions négatives captent beaucoup plus l'attention des Français que les superstitions positives. Par exemple, le terme "Vendredi 13" totalise un impressionnant 48 450 recherches mensuelles à lui seul, reflétant l'inquiétude et l'angoisse entourant cette date considérée comme porteuse de malchance. Cependant, bien que traditionnellement perçu comme un jour de malchance, certains le considèrent également comme une journée porte-bonheur, en particulier les joueurs de loto. Cette évolution des croyances en fait un sujet de fascination et de discussion pour beaucoup.
En revanche, les recherches pour des gestes porte-bonheur, comme "croiser les doigts", atteignent seulement 9 750 recherches mensuelles. Bien que cette pratique soit courante, elle ne suscite qu'une fraction de l'intérêt par rapport aux superstitions négatives, suggérant que la peur des mauvais présages domine largement l'imaginaire collectif.
