La loterie, les machines à sous, la roulette, le keno et le blackjack sont autant de jeux de hasard dont les origines remontent à des millénaires. Depuis leur création, de nombreuses anecdotes fascinantes se sont accumulées. Sur cette page, nous vous présentons les 10 faits les plus insolites sur les jeux de hasard.
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1. La Roue du diable : L'autre nom de la roulette
La roulette est l'un des top jeux populaires sur les casinos en ligne. S'il en existe plusieurs variantes, la roulette européenne et celle dite américaine sont les plus répandues. La roulette n'est pas seulement célèbre pour les gains intéressants qu'elle peut offrir, mais aussi pour l'appellation qu'on lui a attribuée : la roue du diable.
Cette dénomination d'apparence banale ne l'est pourtant pas tant que ça. Sur le jeu de la roulette, la somme de tous les chiffres est égale à 666, ce qui n'est pas anodin dans la religion catholique. En effet, ce chiffre est appelé le nombre de la bête dans le livre d'Apocalypse selon St Jean au chapitre 13, verset 18.
Il y est dit ceci : « Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six ». Coïncidence ou fait voulu ? Mystère. Toujours est-il que de nombreux superstitieux choisissent délibérément d'autres jeux de casino au détriment de la roulette, convaincus qu'il s'agit réellement d'un jeu diabolique.
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2. 4 familles de cartes, 4 classes de la société française
Les cartes ont une place prépondérante dans l'univers du hasard, et on les retrouve dans certains jeux comme le poker, le blackjack, le baccara, le solitaire ou le craps. Elles sont également utilisées sur les machines à sous gratuites comme symboles de paiement. Leur origine remonte en Europe.
Selon différentes sources, les quatre cartes auraient été conçues en référence aux classes sociales françaises de l'époque. Le coeur, autrefois le calice ou la coupe, s'apparente au clergé et à ses ecclésiastiques, qui étaient considérés par le peuple comme des hommes bons. Le pique (la feuille ou l'épée) représente le glaive, l'attribut de la justice et l'arme des chevaliers.
Quant au trèfle, il était associé au travailleurs de la terre, comme le gland ou le bâton. Aujourd'hui, le symbole symbolise la chance par extension. Enfin, le carreau (le grelot ou le denier), faisait référence à l'argent, à la richesse et aux marchands.
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3. L'illégalité des jeux d'argent aux États-Unis
Si on tend aujourd'hui vers une démocratisation des jeux d'argent dans de nombreux pays à travers, cela n'a pas toujours été le cas. Au 20e siècle, les jeux de hasard étaient illégaux dans plusieurs régions des États-Unis. Certains ludophiles les pratiquaient alors dans la clandestinité.
Malheureusement, ils n'étaient pas à l'abri d'une descente inopinée de la police. Les jeux comme le craps étant très répandus à l'époque, les dés représentaient la preuve de la transgression de la loi. Quiconque en possédait était donc en mauvaise posture.
Pour se protéger, les joueurs les avalaient, et étaient par conséquent innocentés. Il n'y a malheureusement pas d'informations précises sur les peines encourues, mais une chose est sûre, elles étaient assez lourdes pour que des joueurs prennent le risque d'avaler leurs dés.
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4. L'interdiction de jeu pour les monégasques
Les casinos d'argent réel sont des maisons de distraction qui participent à l'économie locale, pour les plus rentables. Dans cette optique, le prince Charles III avait fait installer des casinos dans la principauté de Monaco afin de dynamiser son économie. Conscient des pertes financières qu'étaient susceptibles d'engendrer ces établissements, il interdit aux monégasques de s'y rendre pour jouer, de peur qu'ils s'y ruinent.
Les casinos étant interdits à l'époque dans les pays voisins, c'était vraiment la bonne affaire pour accueillir les étrangers dans cet endroit qui se voulait être un lieu de loisirs et de villégiature. L'interdiction a traversé les âges et est toujours d'actualité.
Les ressortissants de Monaco sont interdits de jeux de hasard même à Monte-Carlo, le casino le plus célèbre de la principauté. Toutefois, les habitants de Monaco bénéficient d'une compensation non négligeable à cette interdiction. En effet, ils peuvent travailler dans lesdits casinos et n'ont pas d'impôts sur le revenu à payer.
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5. Le roi Henri VIII, malchanceux aux jeux de hasard
De 1909 à son décès, ce roi régna sur l'Angleterre et l'Irlande. Si Henri VIII était connu pour ses mariages tumultueux avec ses épouses et sa soif de sang, il l'était également pour son grand intérêt pour les jeux.
Il souffrait même d'une dépendance aux jeux de hasard. Le roi Henri VIII était connu pour passer de nombreuses heures sur différents jeux de hasard à la fois. Il perdait des sommes astronomiques, aussi bien contre les roturiers que contre les dirigeants de la monarchie.
Une fois, lors d'une session de lancer de dés contre Sir Miles Partridge, il perdit les cloches de la cathédrale Saint-Paul et s'attira la colère des croyants auxquels il essaya de faire comprendre que les cloches n'avaient aucune valeur, ce qui était loin de les apaiser.
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6. La vengeance d'un mauvais perdant
Autant les jeux de hasard peuvent gratifier les joueurs de sommes bienvenues, autant ils réservent bien des surprises amères, surtout quand l'on n'a pas la chance de son côté. En 1980, au Nevada, un joueur encaisse mal sa perte.
Au lieu de se résigner comme le font la plupart des joueurs, celui-ci décide de se venger sur le casino. Dans sa vengeance qu'on pourrait qualifier de folle, le perdant sort les grands moyens, puisqu'il fait exploser le casino avec une bombe de 450kg.
Si l'acte a ravagé le casino, on n'a heureusement déploré aucun mort, ce qui laisse suggérer que l'acte a été intenté alors que la maison de distraction était déserte. Ce cas est l'une des nombreuses raisons pour lesquelles il est vivement recommandé de ne parier que ce que l'on est prêt à perdre.
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7. L'histoire de Stu Ungar
Si vous n'êtes pas un novice en matière de jeux de hasard, Stu Ungar vous évoquera certainement quelque chose. Passé maître dans les jeux de blackjack et surnommé le magicien du poker et du rami, il était parfois considéré comme le meilleur joueur de tous les temps de ces trois disciplines confondues. Très jeune, Stuart Erol Ungar devient champion d'un tournoi local de gin-rami.
Il quitte alors l'école pour se consacrer aux jeux de hasard et passe très vite professionnel. De nombreuses anecdotes mettent en avant son côté altruiste. Il aide son ami à payer plusieurs mensualités d'un emprunt, puis aide son avocat avec 10 000$ en espèce. Il n'y a pas de doute, Stu Ungar est une figure emblématique des casinos.
Une fois, Doyle Bunson le met au défi de jouer à la roulette russe pour plusieurs millions de dollars. La roulette russe est un jeu suicidaire se jouant avec un revolver aléatoirement chargé d'une balle. Contre toute attente, Stu Ungar lui aurait répondu qu'il serait prêt à jouer avec un revoler chargé de 5 balles pour le montant proposé.
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8. Jackpot de $22,000,000 à partir de $0,30
Bien que la probabilité pour gagner le jackpot sur un casino légal soit faible, ce n'est pas une mission impossible. Toutefois, cela repose entièrement sur la chance. Contrairement aux idées reçues, gagner des sommes conséquentes ne nécessite pas forcément des mises importantes, et ce n'est pas Jon Heywood qui dira le contraire.
Un soir de 2013, le soldat anglais va tenter sa chance sur la machine à sous à jackpot progressif Mega Moolah de Microgaming. Loin de se douter que la chance lui sourirait, il fait une mise de 30 centimes de dollars canadiens et remporte un jackpot de $22,000,000. Il utilise une partie de cet argent pour payer les frais de traitement de son père.
Ce jackpot aura été le l'évènement qui aura changé sa vie. Il existe de nombreuses autres anecdotes de joueurs ayant réussi à gagner d'aussi gros gains. C'est le cas par exemple de l'américain Elmer Sherwin. Après avoir gagné dans un premier temps un jackpot de 5,7 millions de dollars canadiens, il réitère l'exploit une seconde fois 16 ans plus tard et empoche un jackpot de $26,000,000.
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9. Les punitions excentriques des années 1950
Dans les années 1950 à 1970, les casinos étaient pour la plupart détenus par la mafia. Pour ceux qui essayaient de tricher pour gagner aux jeux, les sanctions étaient loin d'être de simples bannissements comme c'est le cas aujourd'hui. À l'époque, un fraudeur pouvait s'en tirer au mieux avec des doigts en moins ou avec des genoux fracassés.
Bien que les sanctions soient aujourd'hui moins drastiques, il existe encore certains cas où les fraudeurs sont battus. Heureusement, ce n'est pas répandu, et les peines encourues par les les tricheurs vont de simples amendes à des peines de prison.
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10. Il parie sa femme au poker
Le dernier fait insolite de ce billet nous amène à Las Vegas. Cameron Chils avait pour compagne un mannequin du groupe Playboy. Étant un habitué des jeux de hasard, il va tenter le pire au poker en pariant sa femme. Malheureusement, il perd son pari et donc, sa mise. Son adversaire se marie alors quelques jours plus tard avec cette dernière.
Pour avoir voulu gagner gros, Cameron Chils a fait une grosse erreur qui lui a coûté sa compagne. Une fois encore, il est primordial de rappeler que l'on ne doit mettre en jeu que ce qu'on est prêt à perdre sans grands remords. C'est pour éviter tous cela que de nombreux casinos déploient tous leurs efforts pour encourager et promouvoir le jeu responsable.