Selon la DGOJ, Dirección General de Ordenación del Juego, l'autorité espagnole de régulation des jeux en ligne, les résultats du revenu brut des jeux pour l'année 2015 ont augmenté de 26%, les paris sportifs représentant l'activité la plus lucrative.
La DGOJ, Dirección General de Ordenación del Juego, l'autorité espagnole de régulation des jeux en ligne, a publié avec fierté son rapport annuel pour 2015. Les recettes ont en effet connu une croissance de 26% par rapport à l'année précédente.
Avant de parler de ces résultats annuels, rappelons rapidement les pourcentages du quatrième trimestre : Le RBJ, Revenu Brut de Jeu, a augmenté de 40%, soit 94,7 millions d'euros. Les paris sportifs ont généré 53,5 millions d'euros, les jeux de casino en ligne ont rapporté 22,6 millions d'euros, le poker a généré 14,5 millions d'euros et le bingo a rapporté 2,1 millions d'euros.
Revenons à ces résultats de 2015 et aux 319,6 millions d'euros de revenu brut de jeu annoncés par la DGOJ, avec un chiffre d'affaires qui dépasse 8 milliards d'euros soit une amélioration de 28% comparativement à celui de l'année précédente qui était de 6,7 milliards d'euros.
Les paris sportifs ont constitué le secteur le plus lucratif avec 179 millions d'euros en termes de revenus, ce qui démontre une croissance de 40% par rapport à 2014. Le succès continu du lancement de machines à sous en ligne vers les second et troisième trimestres a continué à se confirmer, avec le revenu généré par les jeux de casino en ligne qui a augmenté de 80% pour en arriver à 67,5 millions d'euros. Les revenus du poker ont chuté à 59,8 millions d'euros, tout comme ceux du bingo qui sont retombés à 7,8 millions d'euros.
Et si on parlait de poker ?
Les chiffres relatifs au poker continuent de chuter, rappelant à tous à quel point la décision de procéder à une ségrégation du marché était une erreur. Les revenus en ligne collectés via les activités de poker ne comptent que pour 15% des revenus totaux engrangés sur internet. Les jeux de casino comptent pour 24% du RBJ, et les paris sportifs sont en tête avec un taux de 56% des revenus totaux.
Le seul moyen pour que ces chiffres se mettent à augmenter serait que l'Espagne ouvre son marché virtuel et permette le partage de liquidités sur les sites de poker. Il semblerait que les espoirs de l'Espagne reposent entièrement sur la France. Un article récemment publié sur PokerNews laissait entendre que l'Autorité de Régulation des Jeux en Ligne, ARJEL, s'apprêtait à faire un amendement d'un projet de loi censé passer devant les législateurs français en avril.
L'amendement autoriserait les salles françaises de poker en ligne à partager des liquidités avec d'autres sites européens plus fermés comme ceux de l'Espagne, de l'Italie et ceux du marché portugais bientôt isolé.